Un dispositif national de participation citoyenne pour renforcer la sécurité

Afin de vous en présenter la démarche initiée et d’expliquer ses modalités concrètes, une réunion publique d’information est organisée ce jeudi 21 août à 18h30 aux Halles de Gaztelu.

Cette rencontre sera l’occasion de dialoguer avec les représentants de la Police Nationale, de partager vos questions et de pouvoir identifier les citoyens référents qui, sur les secteurs expérimentaux, seront proposés par la Police Nationale pour assurer la mise en œuvre de cette participation citoyenne.

Lors du dernier conseil municipal, les élus ont voté la mise en place du dispositif de participation citoyenne, instauré par l’État et piloté par la Police Nationale.
Cette initiative constitue un outil de prévention et de solidarité, qui s’inscrit dans la stratégie de l’État pour améliorer la tranquillité publique et renforcer la sécurité de nos territoires.

Il repose sur la vigilance et l’engagement de chacun, en lien étroit avec les forces de l’ordre, afin de créer un cadre de vie plus sûr pour tous. Sur notre commune, il sera expérimenté dans deux ou trois secteurs, choisis sur la base des statistiques de la délinquance qui seront présentées par la Police Nationale.

Qu’est-ce que la participation citoyenne ?

Ce dispositif est un programme national de prévention de la délinquance qui encourage les habitants à adopter une attitude solidaire et vigilante. Il ne s’agit pas de remplacer les forces de l’ordre, mais de renforcer le lien de voisinage dans un cadre encadré et sécurisé.

Il vise principalement à lutter contre la délinquance de voie publique qui peut affecter la qualité de vie dans nos quartiers. Ce principe de prévention est simple : des citoyens mieux informés et attentifs contribuent à prévenir les actes délictueux et à recréer de la solidarité locale.

Ce dispositif complète les démarches de signalement déjà existantes auprès des autorités.

Pourquoi ce dispositif alors que je peux déjà appeler la Police ?

Le dispositif de participation citoyenne ne crée pas un nouveau droit — tout citoyen peut déjà contacter la police — mais il structure et optimise cette vigilance naturelle. La formation dispensée par la Police Nationale permettra aux citoyens référents de reconnaître les situations qui méritent un signalement et de transmettre efficacement les informations utiles, tout en comprenant les limites de leur action.

Un canal de communication dédié empêche que les signalements se perdent parmi les appels d’urgence et assure une meilleure traçabilité. Plus important encore, le dispositif élimine les hésitations qui empêchent souvent les citoyens d’alerter les forces de l’ordre par crainte de « déranger pour rien » : il légitime officiellement cette vigilance.

Du point de vue opérationnel, les forces de l’ordre connaissent les citoyens référents de chaque secteur, ce qui améliore leur réactivité et leur offre une vision globale des phénomènes de délinquance sur le territoire. Un réseau organisé de voisins vigilants crée aussi un effet dissuasif plus efficace qu’une vigilance individuelle isolée, renforcé par la signalisation visible du dispositif.

C’est la différence entre l’improvisation et la méthode : si chacun peut signaler, un dispositif organisé, formé et coordonné sera toujours plus efficace pour protéger notre territoire.

Une collaboration équilibrée

La Police Nationale

La Police Nationale joue un rôle central d’encadrement et de supervision. Elle forme les citoyens référents, définit les bonnes pratiques et reste l’interlocuteur privilégié pour signaler tout incident. C’est elle qui garantit que le dispositif respecte le cadre légal et ne déborde pas sur les prérogatives des forces de l’ordre.

Les citoyens référents

Les habitants volontaires constituent le cœur du dispositif. Leur rôle consiste à être attentifs à leur environnement quotidien et à signaler aux autorités compétentes tout fait inhabituel ou suspect en lien avec de la délinquance de voie publique, tel que les cambriolages ou les dégradations de bien. Certains citoyens peuvent devenir « référents habitants » et servir de relais entre leur quartier et les autorités. Pour ce faire, ils seront formés et accompagnés pour clarifier l’implication de chacun deux, dans les bonnes attitudes à tenir, dans la qualification des situations qu’ils constateront.

La Ville

En tant que facilitateur local du dispositif, la Ville assure la coordination (notamment avec la Police Municipale), organise les réunions d’information et facilite la communication entre les acteurs du dispositif.

Les missions et les limites à respecter

Il est essentiel de bien comprendre ce que les citoyens participants peuvent et ne peuvent pas faire. Leur mission se limite strictement à l’observation et au signalement.

En aucun cas, ils ne doivent :

Intervenir physiquement lors d’un incident
Procéder à des interpellations ou des contrôles d’identité
Se substituer aux forces de l’ordre dans leurs missions
Prendre des initiatives qui pourraient compromettre leur sécurité ou celle d’autrui
La Police Nationale veille particulièrement à ce que l’engagement des citoyens reste dans ce cadre strict, garantissant ainsi la sécurité de tous et le respect des droits de chacun.

Les bénéfices attendus

Pour le Maire Kotte Ecenarro

« Ce dispositif renforcera la solidarité entre voisins et rapprochera les habitants de leurs institutions, en lien direct avec l’État et la Police nationale. Encadré par un protocole validé par le procureur de la République, il garantit le respect des droits de chacun. Là où il est mis en place, on observe une nette baisse des cambriolages et des incivilités. Ensemble, nous rendrons notre territoire plus serein ».

Pour Frédéric Tranche, adjoint à la tranquillité publique.

« Ce réseau de vigilance, qui est une expérimentation avec les services de l’Etat, contribue à rassurer nos concitoyens, particulièrement les personnes âgées ou isolées, qui se sentent mieux protégées grâce à cette solidarité de proximité ».

 

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