Charte des Jardins Refuges de biodiversité

Pour s’engager à adopter quelques bonnes pratiques qui favorisent la survie des hérissons, des oiseaux, des papillons et de la biodiversité en général.

Pendant longtemps, ces sympathiques visiteurs des jardins ont trouvé assez facilement de quoi se nourrir en périphérie des habitations, ainsi que des endroits pour se reproduire et passer l’hiver. Mais les lieux favorables à la petite faune se raréfient, notamment parce que les coins de nature situés entre les zones habitées et les zones cultivées régressent sous la pression de l’urbanisation. De plus, les grandes propriétés se morcellent pour donner des parcelles plus petites et plus cloisonnées. Or, cette parcellisation provoque la disparition des haies sauvages, des vieux arbres, des prairies rarement tondues, et des tas de branches et de pierres si importants pour la survie et la reproduction des animaux.

Parallèlement à la diminution de la taille des parcelles se produit une augmentation de leur aménagement : gazon entretenu jusqu’aux limites de propriété ; haies exotiques choisies pour leur capacité à cacher les voisins ; massifs de plantes non indigènes qui ne favorisent pas la reproduction des papillons et qui donnent trop peu de fruits pour nourrir les animaux

; arbres trop parfaitement taillés qui n’offrent pas d’abris ; éclairage nocturne aux quatre coins du terrain ; usage immodéré des herbicides et des pesticides sur le gazon, les dalles et les rosiers – des traitements qui menacent non seulement la vie dans les cours d’eau mais qui polluent aussi les nappes phréatiques, sources d’eau potable. Dans ces conditions, les oiseaux et autres visiteurs des jardins ne trouvent plus d’endroits où se cacher, ni matériaux pour construire leur nid, ni insectes, ni petits fruits, ni même le repos nocturne…

S’engager à suivre le plus possible des 10 recommandations de la Charte des jardins, Refuges de biodiversité, c’est permettre à la vie sauvage d’être toujours présente dans mon jardin, ma rue, mon quartier. Ces 10 préconisations peuvent se résumer ainsi :

  • Ne pas tondre l’intégralité de son jardin, y laisser pousser et fleurir des coins de pelouse.
  • Favoriser les arbustes sauvages indigènes et tailler la haie quand les oiseaux ne sont pas au nid (entre septembre et février).
  • Créer des abris pour la faune : tas de branches, de feuilles et/ou de pierres.
  • Maintenir des passages entre les jardins pour la petite faune.
  • Renoncer aux herbicides et aux pesticides. Si nécessaire, utiliser seulement des traitements naturels (par exemple en n’utilisant pas de granulés anti-limaces au métaldéhyde mais en leur préférant ceux à l’orthophosphate de fer).
  • Limiter l’éclairage du jardin pour ne pas nuire aux petits animaux.
  • Ne pas installer de plantes exotiques envahissantes. Idéalement, se débarrasser de celles qui poussent déjà dans le jardin.
  • Récupérer l’eau de pluie pour assurer les arrosages nécessaires tout en limitant tout ce qui peut favoriser la présence du moustique tigre
  • Respecter la réglementation sur les feux de jardin et éviter d’évacuer un tas de branchages ou de feuilles pendant la période de reproduction ou d’hibernation.
  • Si on possède une piscine, prévoir une petite rampe de sortie, afin d’éviter que des animaux s’y noient.

et les pages qui suivent détaillent ces bonnes pratiques à adopter pour favoriser la Biodiversité dans son jardin et devenir signataire de la Charte des Jardins, Refuges de biodiversité.

La pelouse et la tonte

Un gazon semblable à un court de tennis anglais nécessite beaucoup d’arrosage, d’engrais synthétiques et de biocides (=pesticides), plus particulièrement des herbicides sélectifs et des produits antimousse, combinés très souvent avec des engrais et vendus sous les noms d’«engrais sélectifs» ou «engrais antimousse».

Ces produits chimiques s’infiltrent dans le sol avec la pluie et l’arrosage, et contaminent les cours d’eau et les nappes phréatiques. Ils contribuent aussi à polluer la maison, car on ramène les biocides à l’intérieur avec les chaussures.

On peut obtenir une pelouse correcte sans biocides :

  • En tolérant les petites fleurs et le trèfle qui enrichit le sol en
  • En tondant à une hauteur de 6 cm au minimum pour favoriser l’herbe aux dépens des plantes basses (plantain, pissenlit, chardon); c’est une bonne pratique qui réduit aussi les besoins en
  • En utilisant une tondeuse qui hache finement l’herbe et qui plaque les déchets de tonte sur le terrain (mulching).
  • En scarifiant le sol en automne, puis en l’engraissant si nécessaire avec du compost.

Je m’engage à ne plus utiliser de biocides sur ma pelouse (herbicides sélectifs, produit antimousse, etc.)

Pour permettre aux fleurs et aux insectes d’accomplir leur cycle de vie, je m’engage à laisser pousser une bande d’herbe – par exemple le long d’une haie ensoleillée ou sur un talus – et à ne pas la tondre tant qu’il y a des fleurs.

Si je dois créer une nouvelle pelouse, je choisis un mélange de grami- nées ne demandant pas de traitements chimiques. J’envisage aussi les mélanges « gazon fleuri » ou « prairie fleurie » – d’origine indigène* – pour les coins qui n’ont pas besoin d’être tondus toute l’année.

La haie

Les thuyas, bambous et lauriers, tous exotiques, poussent vite et sont étanches à la vue. Mais une haie faite d’une seule variété –non indigène* de surcroît– offre très peu de nourriture aux oiseaux et à la petite faune. Alors qu’une haie constituée de différents arbustes sauvages indigènes* fleurit à différents moments de l’année, produit des fruits et des graines variés, et permet à beaucoup d’espèces –de papillons notamment– d’accomplir leur cycle de vie.

Buis, if, houx, troène, charme et hêtre (qui tous deux gardent leurs feuilles sèches jusqu’au printemps) offrent en hiver un bon écran visuel. Cornouiller, noisetier, prunellier, etc. produisent des fruits dont certains sont consommables par les humains.

Il faut savoir que la plupart des haies dites « vives » ou « mélangées » que proposent les jardineries sont constituées non pas d’espèces sauvages indigènes*, mais de variétés horticoles (cultivars) plus ou moins exotiques et hybrides, et que beaucoup ne produisent pas de fruits.

Pour offrir de la nourriture aux oiseaux, aux écureuils et à la faune en général, je m’engage à planter aussi dans ma haie et sur mon terrain des espèces sauvages indigènes*.

Lorsqu’il s’agit de renouveler tout ou partie de la haie, des arbustes ou des arbres, je privilégie les espèces sauvages indigènes*.

Pour ne pas déranger les oiseaux au nid, j’évite de tailler la haie entre mars et septembre. Lors de la taille, je préserve les fruits.

* Plante indigène = plante sauvage de la région, et aussi du Sud de l’Europe pour adapter la végétation du jardin au changement climatique en cours.

Le nettoyage du jardin

Une pelouse tondue à ras jusqu’en bordure de propriété, et nettoyée jusqu’à la dernière brindille, n’est pas accueillante pour les oiseaux et autres petits animaux. Les jeunes merles qui sautent du nid en sachant à peine voler ont besoin de vieilles branches sous lesquelles se cacher pendant que leurs parents les nourrissent au sol. Les hérissons doivent se construire un igloo de feuilles mortes pour passer l’hiver. Les lézards cherchent des cailloux chauffés par le soleil pour adapter leur température. Et beaucoup de papillons survivent au gel –sous forme de chenille, de chrysalide ou d’adulte ailé– en se cachant sous les feuilles, les herbes sèches, les pierres ou les écorces.

Lorsqu’on nettoie trop parfaitement son terrain, on participe à détruire la biodiversité et on supprime du matériel que les oiseaux pourraient utiliser pour bâtir leurs nids. On peut d’ailleurs réaliser un harmonieux « hôtel » pour la petite faune avec un arrangement de branches et de cailloux, agrémenté de plantes grimpantes.

Pour créer des abris pour la faune et favoriser la Biodiversité, je m’engage à laisser dans un coin du jardin, toute l’année un tas de bois, de cailloux, de feuilles mortes, ainsi que des espaces d’herbes sèches.

Lorsque je taille les arbres et les buissons, j’épargne quelques branches mortes ou creuses qui serviront d’abri pour la faune (pour autant qu’elles ne constituent pas un danger si elles tombent, une gêne pour le voisinage ou la voie publique).

Les passages à hérisson & Cie

Les hérissons passent d’un jardin à l’autre pour trouver un partenaire, un point d’eau, une source de nourriture, un lieu d’hivernage… Or, les propriétés deviennent très cloisonnées, ce qui les oblige à passer par la route en prenant le risque de se faire écraser.

Les bordures de trottoir sont aussi des obstacles difficiles à franchir pour certains animaux, tels les tritons et les orvets.

Quant aux écureuils, la disparition d’un arbre peut couper leur passage aérien, et les obliger à se déplacer au sol où les attendent les voitures, les chiens et les chats…

Pour faciliter le déplacement des hérissons et de la petite faune, je m’engage à laisser (ou à créer) au moins un passage avec chaque jardin voisin (environ 12 x 12 cm). Bien sûr, j’en parle auparavant aux autres propriétaires, afin qu’ils comprennent le but et la nécessité de ces passages.

Lorsque je taille les arbres, je pense aux écureuils en n’interrompant pas la continuité de leur passage.

Les biocides (pesticides)

C’est un problème grandissant non seulement pour la vie des jardins, mais aussi pour la santé humaine. Le nom « biocide » englobe toutes les substances chimiques conçues pour tuer des êtres vivants particuliers : herbicides (désherbant, antimousse), insecticides, fongicides (contre les champignons et les moisissures), acaricides (contre les acariens et les araignées).

Les biocides utilisés par l’agriculture et les particuliers contaminent les nappes phréatiques et les cours d’eau. Pulvérisés dans le jardin, on les retrouve à l’intérieur de la maison, ramenés par les chaussures, ainsi que par les chiens et les chats.

Outre l’entretien du gazon, les biocides sont utilisés sur les rosiers pour les protéger des moisissures, des acariens et des pucerons. Or, ils tuent aussi les coccinelles qui pourraient s’attaquer aux pucerons : en traitant préventivement, on empêche toute régulation naturelle de s’installer. Il faut donc apprendre à patienter pour voir si un traitement est vraiment nécessaire. Et préférer, en cas de besoin, des produits d’origine naturelle. L’idéal est de choisir des rosiers qui résistent bien aux maladies (des variétés de roses très résistantes ont été sélectionnées récemment).

Depuis le 1er janvier 2017 la loi interdit l’utilisation des produits phytosanitaires chimiques sur une grande partie des espaces publics car le risque de contamination des cours d’eau en cas de pluie est très important. Adoptons la même résolution à la maison.

Pour ma propre santé, pour préserver l’eau potable et la biodiversité, je m’engage à utiliser le moins possible de biocides (pesticides).

Si besoin, je choisis des biocides d’origine naturelle.

Si je dois planter ou changer des rosiers, je choisis des variétés résistantes aux maladies.

Je m’inspire de la loi en renonçant à utiliser des herbicides sur les allées et les bords de chemins. Si nécessaire, je leur préfère le désherbage manuel ou mécanique.

Les limaces et escargots

Il est frustrant de voir ses fleurs et ses salades dévorées par les limaces et escargots. Mais les granulés anti-limaces au métaldéhyde sont à bannir, car ils sont toxiques pour la petite faune, les animaux domestiques et les enfants qui en avaleraient.

Il faut leur préférer des granulés moins problématiques à l’orthophosphate de fer.

Cependant, la technique la plus efficace consiste à chasser les limaces au soleil couchant ou au petit matin, lorsqu’elles sont hors de leur cachette. Même si cela peut paraître très cruel, un rapide coup de ciseaux derrière la tête (dans le cerveau) les élimine avec bien moins de souffrances qu’un empoisonnement chimique.

Les escargots constituent une proie favorite pour les grives musiciennes qui servent de grosses pierres comme d’une enclume pour venir y casser dessus les coquilles afin de pouvoir avaler leur proie.

Pour éviter d’intoxiquer la petite faune, et notamment les hérissons prédateurs de limaces, je renonce aux granulés anti-limaces au métaldéhyde.

Je leur préfère ceux à l’orthophosphate de fer, voire mieux : je chasse les limaces à la main, au petit matin ou en soirée.

Pour favoriser la présence de grives musiciennes friandes d’escargots, je plante dans mon jardin des arbustes indigènes (prunellier, aubépine…), je laisse pousser dans mon jardin des plantes sauvages (ronce, lierre…) qui leur offriront des fruits ou je ne récolte pas toutes mes pommes ou mon raisin.

L’éclairage du jardin

La pollution lumineuse –à savoir l’excès d’éclairage extérieur– perturbe la vie et le rythme biologique de nombreux animaux nocturnes qui vivent dans les jardins : chauves-souris, hérissons, chouettes, crapauds, lampyres (vers luisants) et autres insectes… Les lampes attirent irrésistiblement certains papillons de nuit –dont beaucoup sont de précieux pollinisateurs– et provoquent leur mort par épuisement. Enfin, la clarté artificielle augmente la vulnérabilité des oiseaux au repos : ils sont plus faciles à repérer par les chats.

Pour préserver la vie nocturne et le repos de tous, je m’engage à éteindre l’éclairage du jardin lorsqu’il est inutile (après 22 h).

Je choisis des lampes qui renvoient la lumière vers le bas, plutôt que des modèles qui éclairent le ciel tous azimuts.

Je choisis des lampes LED avec une température de couleur de 2700°K ou moins (warm white, blanc chaud), car elles attirent moins les insectes.

Les plantes exotiques envahissantes

Certaines plantes originaires d’Asie ou d’Amérique sont en train d’envahir la nature en provoquant de véritables désastres écologiques, car elles se reproduisent vite et éliminent toutes les autres espèces là où elles se répandent. L’arbre à papillons, la renouée du Japon, le baccharis ou la grande balsamine, par exemple, déstabilisent les rives des rivières qui s’érodent en cas de crue.

La plupart de ces envahissantes proviennent de jardins ; elles se reproduisent très facilement par graines ou en se régénérant à partir d’un morceau -parfois très petit- de tige ou de racine.

Il vaut donc mieux éviter de les planter, et idéalement les arracher si elles poussent déjà chez soi –ne surtout pas les mettre au compost, mais à l’incinération.

Pour ne pas favoriser l’expansion des plantes exotiques envahissantes dans la nature, je renonce à planter dans mon jardin les espèces suivantes :

  • Ailanthe glanduleux (Ailanthus altissima)
  • Ambroisie à feuilles d’armoise (Ambrosia artemisiifolia)
  • Arbre aux papillons (Buddleja davidii )
  • Berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum)
  • Érable à feuilles de frêne (Acer negundo)
  • Grande balsamine ou Impatiente glanduleuse (Impatiens glandulifera)
  • Griffe de sorcière (Carpobrotus edulis)
  • Herbe de la pampa (Cortaderia selloana)
  • Jussie à grandes fleurs (Ludwigia grandiflora)
  • Jussie fausse-péplide (Ludwigia peploides)
  • Raisin d’Amérique (Phytolacca americana)
  • Renouée du Japon ou à feuilles pointues (Reynoutria japonica)
  • Robinier faux-acacia (Robinia pseudoacacia)
  • Séneçon du Cap (Senecio inaequidens)
  • Séneçon en arbre ou Faux-cotonnier (Baccharis halimifolia)
  • Solidage du Canada ou Verge d’or du Canada (Solidago canadensis)
  • Solidage glabre ou Solidage géant (Solidago gigantea)
  • Sumac de Virginie (Rhus typhina)

L’eau

Le jardin, qu’il soit d’agrément ou potager, est souvent très gourmand en eau mais celle-ci est est une ressource de plus en plus précieuse qu’il nous faut préserver dans ce contexte de changement climatique.

Il existe pourtant des moyens simples de limiter les arrosages (ne pas arroser durant les heures chaudes de la journée, ne pas laisser le sol de mon potager nu, préférer pour mes parterres fleuris les plantes vivaces qui s’enracinent plus profondément que les annuelles, choisir pour mon jardin d’agrément des espèces peu exigeantes en eau, ne pas tondre sa pelouse trop ras…

Et quand les arrosages sont malgré tout nécessaires, la récupération de l’eau de pluie permet d’éviter – ou au moins de minimiser- l’utilisation de l’eau du robinet. C’est donc une économie d’argent bien sûr mais en limitant notre consommation d’eau potable cela permet surtout de moins utiliser les réserves d’eau souterraines, d’économiser l’énergie nécessaire à la rendre potable tout en utilisant une eau de meilleure qualité pour mon jardin.

Dépendant de la présence d’eau pour se reproduire, le moustique tigre est devenu un véritable fléau pour notre tranquillité mais il peut être porteur aussi de maladies graves. Or la femelle de moustique qui me pique est née à moins de 100 mètres et elle peut pondre environ 200 œufs ! Il est donc primordial de supprimer toutes les eaux stagnantes dès les premiers beaux jours !

Pour ne pas laisser le sol nu dans mon potager ou mes massifs, pour garder l’humidité et favoriser la vie du sol, été comme hiver, je le recouvre d’un paillage : compost, paille, feuilles mortes, brf (broyat de végétaux ligneux), éventuellement résidu de tonte, par exemple.Pour avoir de l’eau pour mes arrosages, j’installe une cuve de récupération d’eau de pluie (à Hendaye, 1m² de toiture peut me donner 1200 à 1500 litres d’eau par an !)Pour éviter la prolifération des larves de moustiques :

  • J’équipe ma cuve de récupération d’eau d’un filtre –grillage très fin– sur le tuyau d’arrivée d’eau, sur le trop-plein ainsi que sur la cuve elle- même si elle n’a pas équipée d’un couvercle étanche. Cela me permettra d’éviter aussi la présence dans ma cuve de feuilles ou d’autres débris qui, en se décomposant, souilleraient l’eau.
  • Je supprime ou vide tous les endroits et objets -même les plus petits- pouvant retenir l’eau de pluie pour les empêcher de pondre et de proliférer dans mon jardin.

Les vieux déchets de jardin

Un tas de branches et de feuilles abandonné depuis des mois ? Attention avant de déblayer le terrain : le tas peut abriter une famille de hérissons, un nid de rouges-gorges, des tritons ou d’autres amphibiens qui sont tous très menacés.

Si on doit s’en débarrasser, attendre si possible les mois d’août-septembre : la saison des nids est terminée et les animaux n’hibernent pas encore.

Les feux de jardin sont interdits même pour les déchets naturels du jardin (branches, feuilles).

De même, il est interdit de brûler des ordures ménagères et d’autres matériaux ou produits, ni des vieux meubles en bois peints ou vernis, ni des piquets ou des barrières traités contre le pourrissement.

Pour éviter de tuer ou mutiler des animaux qui pourraient hiberner ou nicher, j’évite de détruire mon vieux tas de branches et de feuilles durant la période de nidification et d’hibernation. Je le fais en août et septembre.

Je respecte le règlement de ma commune qui interdit les feux de jardin.

La piscine

Lieu de plaisir et de détente, elle peut se transformer en tombeau pour les hérissons et les amphibiens qui s’y élancent en croyant avoir affaire à un plan d’eau naturel. Si la piscine n’offre pas de rampe de sortie, l’animal nage tout autour du rebord, jusqu’à ce qu’il se noie d’épuisement… De nuit, l’éclairage disposé sous la surface de l’eau favorise la noyade des papillons de nuit.

Pour éviter les noyades d’animaux, je m’engage à faciliter leur sortie de la piscine, par exemple en disposant en permanence une petite planche non glissante (10 cm de large, avec des rainures antiglisse ou des petites réglettes) qui permet à la petite faune de ressortir de l’eau.

Pour ne pas provoquer de noyades de papillons et d’autres animaux, j’évite de laisser la piscine éclairée inutilement.

Adhésion individuelle à la Charte des Jardins, Refuges de biodiversité

Veuillez remplir ce formulaire et le retourner à l’adresse ci-dessous.
Il n’est pas obligatoire de commander un emblème, ni de l’afficher, mais c’est un bon moyen de faire connaître la Charte des Jardins, Refuges de biodiversité autour de vous et d’inciter vos voisins à s’inscrire dans cette démarche en faveur de notre environnement.