Un projet devenu réalité
- 11,32 ha d’une zone urbanisable désormais sanctuarisés en zone agricole.
- 556.000 € que la Ville doit rembourser en 20 ans à l’EPFL (Etablissement Public Foncier Local).
- 720 000 € de travaux financés jusqu’en 2025 dont 351.904 € engagés depuis 2020 par la commune.
- 4 agriculteurs installés, dont :
- 1 éleveur de poulets et porcs (Parcelles n°1 – 4,71 ha)
- 1 céréalier brassiculteur (Parcelles n°3 – 1,80 ha)
- 2 maraîchers bio (Parcelles n°2 – 1,68 ha et n°4 – 2,88 ha)
Un constat
Agriculture et alimentation ont besoin de se reconnecter. Il y a en effet une réelle distorsion entre d’une part, la recherche de prix bas, la consommation des mêmes produits quelle que soit la saison et leur provenance, qui favorisent une production intensive et d’autre part, la recherche d’une qualité nutritionnelle, gustative, sanitaire mais aussi environnementale qui nécessite une production plus respectueuse et de proximité.
Un objectif : retrouver du foncier nourricier
La Ville mène une politique foncière publique volontariste dans l’objectif de permettre la mise en place durable d’une activité agricole, si possible maraîchère et en agriculture biologique.
En 2018, la collectivité a sollicité l’EPFL afin de déposer une candidature auprès de la SAFER Nouvelle-Aquitaine pour acquérir la propriété de Legarraldea.
Dans une démarche de souveraineté alimentaire, l’acquisition publique de cette propriété visait à la soustraire à l’urbanisation pour maintenir sur notre commune une agriculture de proximité.
Cette opportunité a pu offrir à de jeunes agriculteurs sans terre la possibilité de s’installer ou d’asseoir leur exploitation mais également d’améliorer l’offre alimentaire des habitants, qui peuvent ainsi accéder à des produits de qualité et de saison dans un lien direct producteur/consommateur.
