Les sédiments sont-ils pollués ?
Les sédiments du chenal de navigation sont des sables alors que ceux présents au sein du port de plaisance et au droit du quai de Floride sont constitués de vases contenant une proportion variable de sables.
Ces sédiments, analysés de façon systématique avant toute opération d’extraction, ne sont pas pollués. Ils présentent en effet des teneurs en éléments chimiques issus des activités anthropiques (métaux lourds, hydrocarbures, …) inférieures aux seuils règlementaires. Par
conséquent, ils ne présentent pas de risque pour l’environnement marin en cas d’immersion ou pour la santé humaine en cas de rechargement.
Les dernières analyses effectuées au printemps 2024 confirment cette absence de contamination au niveau des trois futures zones de dragage.
Que va-t-il advenir des sédiments dragués ?
Les sédiments les plus fins, présents au niveau de port de plaisance et au droit du quai de Floride, vont être extraits par dragage puis chargés sur des barges pour être in fine rejetés en mer par une technique dite de « clapage ». Les sédiments seront immergés sur une zone autorisée, composée de sable et située à plus de 4 km au large par des fonds de 50 à 60m.
Rechargement : de quoi s’agit-il ?
Les sables extraits du chenal vont quant à eux être utilisés pour récréer une plage sèche sur la partie centrale de la plage d’Hendaye, localisée entre les rues de la Sablière et la rue des Grenadiers. Les sables extraits par dragage, chargés d’eau, seront dans un premier temps déposés temporairement, pour décantation, afin d’évacuer l’excédent d’eau et de les rendre ainsi pelletables. Ces sables « décantés » pourront ensuite être repris par les engins de chantier qui viendront alors les déposer sur la zone à recharger.
Et l’environnement dans tout ça ?
Dès les premières phases de conception de ce programme de travaux, l’environnement a été la priorité afin d’éviter au maximum les incidences potentielles des opérations sur la faune, la flore et la qualité des eaux : limitation du nombre de zone à draguer, étude de plusieurs sites potentiels d’immersion, adaptation des techniques de travaux, …
Par ailleurs, durant les 10 ans couverts par l’arrêté préfectoral autorisant les travaux, la Ville d’Hendaye et le Département des Pyrénées-Atlantiques se sont engagés à réaliser un suivi scientifique annuel des différentes zones de travaux et de leurs abords selon des protocoles complets, validés par les Services de l’Etat en charge de la police de l’eau et des milieux aquatiques (DDTM).