Volontaire d’or #1

Dans le cadre du label Terre de Jeux, il revient à la Ville de faire vivre les JO de 2024. Parmi les initiatives proposées, celle de présenter les bénévoles qui font vivre les clubs sportifs est apparue comme une évidence. Faisons connaissance avec Patricia Barbier du Hendaye Basket Ball.

VOLONTAIRE D’OR #1

Poste : Pivot/Arrière
Entraîneurs des équipes jeunes Premier ballon touché : 6 ans

Athlètes préféré(e)s : Sandrine Gruda/Andrew Albicy

Comment le club s‘est-il adapté à la situation sanitaire actuelle ?

Après une année quasi-vierge au niveau des championnats, les équipes de jeunes de U7 à U18 ont disposé de créneaux d‘entraînement en extérieur, soit sur les aires que nous avons aménagées, soit au collège Irandatz. Avant cela, les grands s‘entraînaient physiquement sur la plage grâce à la mobilisation de notre présidente, Karine. Aujourd‘hui, le problème réside chez les seniors. Cela fait très longtemps qu’on a plus foulé le parquet.

Comment abordez-vous la première année d‘un jeune au club ?

Quand un jeune débute le basket très jeune, notre approche valorise avant tout le goût du sport en général. Au basket, il y a le jeu et l’apprentissage. Mais à côté de cela, nous partageons les valeurs que sont le respect, le fair-play et l’écoute.

Quelles sont les qualités d‘un bon entraineur ?

il faut être un bon technicien et savoir répéter les gammes. La lecture du jeu est aussi fondamentale. La deuxième chose est de faire comprendre au jeune là où il doit arriver. Il faut l’encadrer tout en lui laissant la liberté de trouver le bon geste. Et bien entendu, transmettre la passion. Parfois un match se gagne à l’envie et pas forcément à la technique. Les enfants profitent d’un encadrement de personnes passionnées au sein du club.

Quelle est la politique du club concernant les personnes en situation d’handicap ?

Depuis les 4 dernières années, il y a eu des rencontres entre les jeunes et les coachs avec l’association Handisport Pays Basque. C’est une belle expérience mais cela reste une journée par an. Par ailleurs, le club a accueilli l’année dernière 2 jeunes joueurs avec un handicap physique qui ont été très bien intégrés.

Le basket-ball est le premier sport collectif en France en nombre de licenciées. Quel est votre point de vue sur l’engagement des femmes ?

Que ce soit au basket ou dans le monde professionnel en général, peu de femmes occupent des postes de dirigeant.e. Il faut rendre le sport attrayant en valorisant tout ce que cela peut apporter. Cependant, atteindre l’équité au niveau comptable sans réelle envie ou stratégie derrière, cela n’a pas beaucoup de sens. J’ai toujours évolué dans des clubs où il y a autant de basketteuses que de basketteurs. Je n’ai jamais senti un décalage. Même au niveau du public, il y en a autant pour les uns que pour les autres.

Qu’attendez-vous du label « Terre de Jeux » à Hendaye ?

Ce que j’ai pu observer en arrivant au Pays Basque, c’est que tout le monde court, fait du vélo et nage. Les Hendayais.es sont hyper sportifs ! J’aimerais que les Hendayais se sentent valorisés à travers ce label et en deviennent acteurs.