Groupe de l’opposition municipale – Goazen Aitzina : extrait de la lettre municipale de juin 2025

Cette dernière année de mandat est l’occasion pour le groupe Goazen Aitzina de se tourner vers les futures échéances.

Même s’il n’est pas définitif, un premier bilan est à tirer. Sur le plan des projets et travaux programmés : les mises en chantier des projets de la piscine, réseau de chaleur et Cœur de Ville, lors de la seconde partie de mandat, laissent un endettement de la commune à un niveau tel, qu’il ne reste aucune marge de manœuvre pour de futurs projets structurant à court et moyen termes.

Les Hendayais.es devront attendre. La ville bénéficie de structures scolaires, sportives, sociales et culturelles importantes : nous nous devons de continuer à investir dans ces équipements pour leur pérennité. Nombre d’entre eux sont déjà prévus en rénovation (Ttiki Handi) ou en construction (Terrain de football synthétique). Une attention particulière devra être portée sur les priorités et la temporalité. La zone portuaire (pêche et plaisance) devra également être redessinée, en gardant en tête les enjeux écologiques et économiques du plan d’eau de Txingudi.

D’autres chantiers, moins couteux sur le papier mais tout aussi importants, sont à suivre et accompagner : la production de logements et notamment de logements sociaux. La commune est engagée avec l’Etat par un contrat de mixité sociale qui nous impose d’arriver à 25% de logements sociaux en 2031. Différents leviers sont activés pour atteindre ces objectifs comme la recherche des appartements vacants, ou encore des accords avec des propriétaires bailleurs, mais la principale est la construction de logements neufs avec une part minimum de 60% en social.

La récente intervention du groupe ALDA sur un bail frauduleux, suivi de la plainte de la mairie contre le propriétaire, montre à quel point la situation du logement est tendue. La CAPB a pour sa part mis en place les dispositifs qu’elle était en mesure et en droit d’activer pour augmenter le nombre de logements disponibles en résidence principale. Ce ne sera jamais assez, mais il faut travailler dans ce sens tout en tenant compte de possibles évolutions après un 1er retour d’expérience sur ces deux dernières années.

Le défi social, est aussi évidemment pour Hendaye un défi écologique. Nous ne pouvons continuer à favoriser l’artificialisation des sols, la « ville dans la ville » doit rester l’enjeu indispensable. Sur ce sujet, nous maintenons notre position sur la dernière parcelle verte de 3.5 ha dans le centre d’Hendaye, appelée Moleres. Elle doit rester non urbanisée. On parle ici d’un projet initié par un promoteur privé pour 250 logements, la commune se doit de garder la maitrise de ce foncier.